D’Jo, l’homme au didgeridoo des rues de Vannes

D'Jo, l'homme au didgeridoo des rues de Vannes
D'Jo partage sa passion du didgeridoo, du handpan et de la flûte, avec les piétons de la vielle Vannes.

Le didgeridoo vous connaissez ? Peut-être pas. Alors D’Jo, c’est comme cela qu’il se fait appeler, le fait découvrir. Sur son vélo jaune La Poste, il se balade dans les rues de Vannes. Et parfois, il s’installe dans la vielle ville aux rues pavées, empruntées quotidiennement par des hordes de touristes, mais aussi des gens de ce petit coin tranquille du Morbihan, qui fait la fierté de la Bretagne. D’Jo n’a pas de lieu de prédilection pour poser ses trois instruments de musique : un didgeridoo, un handpan et une flûte traversière, auxquels on peut ajouter quelques accessoires de percussions.

C’est le son, puis la forme du didgeridoo, qui attire le piéton. Cette sorte de gros tuyau n’a rien d’artistique. Il semble brut et est surtout en bois, même cela ne se voit en pas au premier coup d’œil. En tout cas, il est original, comme sorti de nulle part. De très loin, c’est sûr. Puisqu’il vient de des grands espaces du Nord de l’Australie, sur les terres aborigènes. D’Jo, artiste de rue depuis une dizaine d’années, partage sa passion et fait part de sa découverte, le didgeridoo, l’un des plus anciens instruments du monde recensés;

« Je suis autodidacte et pour m’imprégner de cet instrument, je suis allé me connecter à la nature, dans la forêt australienne. Fort de cette expérience de connexion, j’ai commencé à jouer dans les rues afin de communiquer ma passion aux gens. Au départ, je n’étais pas du tout musicien et ce qui m’a amené à la musique, c’est cette envie de partager. »

Outre le didgeridoo, D’Jo joue également de la flûte, un autre instrument très ancien.

« J’ai découvert la flûte lors d’un voyage au Népal. Au départ, c’était la flûte népalaise traditionnelle, pas la flûte traversière. J’ai rencontré un vieil homme qui a joué de la flûte toute sa vie et on a beaucoup échangé autour de nos approches de la musique à travers cette connexion que je recherchais avec le didgeridoo et que lui, il avait avec sa flûte. »

Son troisième instrument, c’est le handpan, est bien plus récent.

«Je joue du handpann depuis quatre ans, C’est un instrument qui a été créé en Suisse en 2002, dans la région de Berne par un homme qui fabriquait des steel drums, ces instruments qui viennent des Caraïbes et qui sont fabriqués avec des fûts à huile. Ils ont une forme concave et sont joués avec des baguettes. L’inventeur du handpan voulait jouer avec ses mains et obtenir un son plus doux.»

Et cela donne ça :

D’Jo joue dans la rue et il n’hésite pas à immortaliser ses créations sur des albums. Le cinquième est en création après Dodjoma, D’Jo, Steet Vibes et le dernier Lawaj, qui date de 2018. Le prochain Raidho-Tribe sera dans la même lignée, avec ses instruments de prédilection, mais aussi du chant.

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